Inspirations

De l’innovation dans un rideau ? Les formes flottantes et légères du nouveau rideau acoustique isolant de Texaa cachent bien leur jeu. Présenté lors des éditions parisienne et berlinoise d’architect@work cet automne, il est le premier rideau de la gamme du fabricant bordelais à pouvoir se targuer de posséder de réelles qualités d’isolation phonique.

L’architecte Arnaud Guirao, co-fondateur de l’agence d’architecture et d’urbanisme Moon Safari, partage son expérience de l’utilisation des solutions Stereo, Stereo Air et Strato. Pour lui, le traitement acoustique par le plafond est un enjeu fort du projet, tant sur le plan technique qu’esthétique. 

« Aujourd’hui, dans l’immobilier de bureau, la demande évolue, explique Sabine Moscato, de l’agence Naud & Poux. Le besoin d’espace d’échanges et de services s’accroît. Il n’y a quasiment plus de mono-preneurs dans les bâtiments. Les standards de la restauration d’entreprise mutent aussi. La “pause-café” devient l’occasion d’organiser de mini réunions informelles, conférant ainsi aux salles à manger ou aux zones de repos de nouvelles fonctions. Tout ceci impacte fortement la conception des espaces. »

Stéphane Montel, artisan poseur gérant d’Acoustic Systems Interior (ASI) collabore avec Texaa depuis bientôt 15 ans. Le Vibrasto pour lui ? Entre beauté et souplesse de la matière, facilité de pose, délicatesse et précision du rendu, ou encore versatilité de la solution : un pur plaisir ! Rencontre.

Pour certains, Texaa c’est la couleur. Non qu’ils oublient la dimension acoustique et technique de ses produits, mais plutôt qu’ils apprécient que cette qualité s’exprime par l’intermédiaire agréable à voir et à toucher des couleurs variées du textile Aeria.

À force de tester son textile Aeria*, de l’étirer et de le confronter aux situations que lui suggèrent architectes et acousticiens, Texaa en est venu à développer un plafond textile modulaire, à maille ajourée tendue sur cadres, d’un rendu plus ou moins transparent selon les configurations choisies.

Depuis sa création en 1978, Texaa reste attachée à un mélange d’artisanat et de semi-industrie. Elle est sans doute l’une des seules marques de solutions acoustiques à maîtriser la fabrication, depuis la réception des bobines de fil jusqu’à l’emballage pour l’expédition.

Historiquement présent dans la gamme de Texaa, le chiné avait été délaissé dans les années 1990 au profit de la couleur en aplats monochromes. Il s’est réimposé comme nécessité, faisant des travaux de recherche un déclencheur pour repenser l’ensemble de la gamme couleurs.

L’histoire de Texaa commence en 1979. Je souhaitais quitter le groupe de produits pharmaceutiques qui m’employait quand un ami m’a parlé d’une très ancienne maison qui fabriquait, depuis une centaine d’années, de la passementerie – pompons, rubans, etc.

Deux bulles géantes.
Blanches et jaunes, aux couleurs d’arc en rêve.
Deux-cent vingt-huit mètres carrés chacune,
sept mètres de hauteur…

En 1977, à la demande de l’architecte Henry Bernard, Texaa réalisait le traitement acoustique des douze salles de commissions du Palais de l’Europe, à Strasbourg. Qu’en est-il de cette réalisation, trente-cinq ans après ?

Texaa persiste, depuis maintenant près de quatre décennies, à suivre son propre chemin qui s’écarte bien souvent des sentiers balisés.

Loin de s’inscrire dans le tourbillon de la mode et de l’application pantone de la tendance, mais parce que les temps changent et que l’air du temps compte, et surtout parce que la production se fait exigeante en regard de l’expérience accumulée, vient le moment où un nouveau nuancier est nécessaire.

Rien n’échappe à la couleur. Elle nous saisit avant d’être saisie. Une autre affaire est de la voir. Parce qu’elle appartient à l’ordre sensible du monde, les artistes, qu’ils soient designers, architectes, plasticiens, écrivains, cinéastes ou musiciens, sont d’entrée concernés. Ils s’en emparent comme d’un phénomène dont ils explorent le principe, sa nature et ses effets. Ils font connaître sa matérialité physique et symbolique. Le récit de quelques œuvres, choisies subjectivement, offre une plongée dans la couleur et dans l’expérience qu’en donnent leurs créateurs. Page blanche pour un plein de couleurs.

Le symbole de Texaa, son « ADN », c’est sans doute la maille de l’Aeria, ce textile transonore tricoté dans les ateliers de Gradignan, en Gironde. Ni l’œil ni la main ne restent indifférents à cette matière, et la façon particulière dont ce grain accroche la lumière provoque une irrésistible envie d’effleurement – comme pour confirmer de façon plus sensible, intime, quelque chose que l’œil ne saurait renseigner sans le recours à l’expérience du toucher.

Partons d’une expérience commune, celle de visiter un appartement vide, de le trouver horriblement sonore et réverbérant, puis de découvrir qu’en l’habitant avec des meubles, des rideaux, des corps, cet espace peut devenir particulièrement douillet, confortable, apaisant… Et remarquons que le textile est depuis longtemps utilisé à ces fins dans l’aménagement intérieur (rideaux, tentures, tapisseries, etc.).

Dans la brochure de présentation du spectacle donné  le 29 août 1952 au Maverick Concert Hall de Woodstock, à New York, on annonce un concert de musique contemporaine pour piano. Les spectateurs voient le pianiste, comme à l’habitude, poser sa partition sur le chevalet, étirer son dos, pousser son tabouret. Puis il ferme le couvercle du clavier. Trente-trois secondes passent et David Tudor ² ouvre à nouveau le couvercle. Alors qu’aucun son n’est sorti de l’instrument le premier mouvement de la pièce est achevé… Le deuxième peut commencer, le troisième suivra.

Véritable manifeste des avant-gardes abstraites de l’entre-deux-guerres, l’ensemble décoratif imaginé en 1928 par Theo van Doesburg avec le concours de Sophie Taeuber-Arp et de Hans Arp, dans le bâtiment dit « l’Aubette », à Strasbourg, est un témoignage magistral des recherches engagées dans ces années-là par les artistes modernes pour allier couleur et architecture.

Les premières couleurs viennent de la terre. Les hommes de la préhistoire utilisaient déjà des ocres rouges, des terres noires au manganèse, renforcées de charbon et de sanguine pour peindre les parois des grottes. Plus tard, on a utilisé du lait de chaux pour blanchir ou colorer les murs des maisons, avant d’appliquer toutes sortes d’enduits, pigments, teintures, peintures et colorants…

Objet architectural unique dans le panel des solutions acoustiques, le store nouvelle génération Texaa annonce des perspectives inédites autour de son tryptique de propriétés occultantes, thermiques et acoustiques.

Dans l’espace d’exposition du 308, Texaa installe des coussins absorbants recouverts d’Aeria tricoté en lin, et dotés d’une structure bois. Découvrez ce projet prototype et collaboratif, ou la preuve par 308 que le traitement acoustique bas carbone ouvre de réjouissantes perspectives. 

De l’innovation dans un rideau ? Les formes flottantes et légères du nouveau rideau acoustique isolant de Texaa cachent bien leur jeu. Présenté lors des éditions parisienne et berlinoise d’architect@work cet automne, il est le premier rideau de la gamme du fabricant bordelais à pouvoir se targuer de posséder de réelles qualités d’isolation phonique.

L’architecte Arnaud Guirao, co-fondateur de l’agence d’architecture et d’urbanisme Moon Safari, partage son expérience de l’utilisation des solutions Stereo, Stereo Air et Strato. Pour lui, le traitement acoustique par le plafond est un enjeu fort du projet, tant sur le plan technique qu’esthétique. 

« Aujourd’hui, dans l’immobilier de bureau, la demande évolue, explique Sabine Moscato, de l’agence Naud & Poux. Le besoin d’espace d’échanges et de services s’accroît. Il n’y a quasiment plus de mono-preneurs dans les bâtiments. Les standards de la restauration d’entreprise mutent aussi. La “pause-café” devient l’occasion d’organiser de mini réunions informelles, conférant ainsi aux salles à manger ou aux zones de repos de nouvelles fonctions. Tout ceci impacte fortement la conception des espaces. »

Stéphane Montel, artisan poseur gérant d’Acoustic Systems Interior (ASI) collabore avec Texaa depuis bientôt 15 ans. Le Vibrasto pour lui ? Entre beauté et souplesse de la matière, facilité de pose, délicatesse et précision du rendu, ou encore versatilité de la solution : un pur plaisir ! Rencontre.

Pour certains, Texaa c’est la couleur. Non qu’ils oublient la dimension acoustique et technique de ses produits, mais plutôt qu’ils apprécient que cette qualité s’exprime par l’intermédiaire agréable à voir et à toucher des couleurs variées du textile Aeria.

À force de tester son textile Aeria*, de l’étirer et de le confronter aux situations que lui suggèrent architectes et acousticiens, Texaa en est venu à développer un plafond textile modulaire, à maille ajourée tendue sur cadres, d’un rendu plus ou moins transparent selon les configurations choisies.

Depuis sa création en 1978, Texaa reste attachée à un mélange d’artisanat et de semi-industrie. Elle est sans doute l’une des seules marques de solutions acoustiques à maîtriser la fabrication, depuis la réception des bobines de fil jusqu’à l’emballage pour l’expédition.

Historiquement présent dans la gamme de Texaa, le chiné avait été délaissé dans les années 1990 au profit de la couleur en aplats monochromes. Il s’est réimposé comme nécessité, faisant des travaux de recherche un déclencheur pour repenser l’ensemble de la gamme couleurs.

L’histoire de Texaa commence en 1979. Je souhaitais quitter le groupe de produits pharmaceutiques qui m’employait quand un ami m’a parlé d’une très ancienne maison qui fabriquait, depuis une centaine d’années, de la passementerie – pompons, rubans, etc.

Deux bulles géantes.
Blanches et jaunes, aux couleurs d’arc en rêve.
Deux-cent vingt-huit mètres carrés chacune,
sept mètres de hauteur…

En 1977, à la demande de l’architecte Henry Bernard, Texaa réalisait le traitement acoustique des douze salles de commissions du Palais de l’Europe, à Strasbourg. Qu’en est-il de cette réalisation, trente-cinq ans après ?