Vous venez de livrer le traitement acoustique du restaurant Pollen à Avignon, une étoile au Michelin. Ici, le Vibrasto, occupe une place de choix ! Quelles étaient les principales contraintes du projet ?
C’est vrai qu’ici, nous avons posé du Vibrasto dans presque toutes les configurations que permet le système : en nappes de plafond avec ou sans spots intégrés, en revêtement mural, mais aussi au mur avec encadrement en chêne. Le protocole de pose est quasiment le même partout, même si la difficulté varie. Le mural est plus aisé : on part du haut et on laisse tomber le lé. En plafond, il faut trouver un système pour tenir le lé, sans qu’il ne tombe au sol en cours de pose. D’autant qu’ici, nous n’avons travaillé qu’avec des coloris clairs, un peu tons sur tons, parce que le propriétaire des lieux souhaitait que le traitement acoustique soit très discret, et en même temps élégant… Donc pour revenir aux contraintes, je dirais qu’il y en avait trois principales : l’incorporation de spots, la dissimulation de la climatisation, et la taille des surfaces à couvrir en plafond, avec des longueurs de lés assez importantes. Cela, et la réalisation de cadres en chêne tendus de Vibrasto.
Comment les suspensions lumineuses sont-elles intégrées au Vibrasto ?
Il faut d’abord fixer les baguettes, qui font trente millimètres d’épaisseur (système Vibrasto 30), au plafond. Dans un premier temps je démonte les spots. Ensuite je positionne l’absorbant et le découpe au droit de la réservation du spot. J’intègre une platine en bois pour pouvoir positionner le luminaire sur un support rigide. Je pose alors ma toile, et, ayant en amont repéré l’emplacement du spot, je n’ai plus qu’à faire une toute petite incision en croix, au ciseau, dans le Vibrasto pour faire sortir l’alimentation. Je raccorde le spot puis tend le Vibrasto sur son support.